Sa Majesté des mouches

voici une occasion rêvée de découvrir ou de redécouvrir ce titre mythique, qui nous embarque sur une île déserte après un crash aérien qui n'a laissé qu'une quinzaine d'enfants survivants.

Le trait d’Aimée de Jongh apporte un nouveu souffle au chef-d’œuvre de William Golding publié en 1954. Les dialogues et descriptions ont été épurés pour ne garder que la substantifique moelle du récit. C’est trépidant, inquiétant et vivant. De quoi rendre accessible un classique qui n’épargne pas les enfants.

Le livre était génial, son adaptation est tout aussi fine

Cette adaptation en BD d'un classique de la littérature reproduit à la perfection la tension permanente du roman !

Les pages de contemplation sont magnifiques, les couleurs éclatantes, les paysages envoûtants, les personnages habités, la montée dramatique rajoute à la beauté de l’ensemble. Quel talent !

L’univers visuel de cet épais roman graphique amène de la poésie dans cette histoire terrifiante, l’autrice arrive à s’approprier les personnages tout en respectant l’œuvre d’origine. 

Aimée de Jongh, avec un art consommé du découpage et de la couleur, un grand respect de l’œuvre et de son texte comme de ses silences, restitue à la perfection l’ambiance délétère de cette chronique de la mort de la civilisation, et du règne de l’arbitraire.

Un roman graphique au long cours, de peu de dialogues, zébré d'éclairs de violence, au dessin superlatif dans l'écrin d'un format presque carré : on recommande absolument.

Remarquable

Adapté pour la première fois en bande dessinée, le chef-d’œuvre de William Golding est ici majestueusement mis en scène par le dessin d’Aimée de Jongh.

Aimée de Jongh restitue fidélement les textes de l'écrivain tout en les rendant accessibles à un nouveau public. Un récit sublimé par un dessin virtuose et une mise en couleurs superbe.

Remarquable. Cette adaptation de 350 pages utilise des couleurs éclatantes et un trait à la ligne claire brossé, capturant l'ambiguïté du récit original.

Une belle adaptation de Sa majesté des mouches : (la) riche palette d'une artiste peintre, (des) couleurs d'une profondeur somptueuse

Le récit de William Golding, repris par Aimée de Jongh, est une mise en garde contre nos pires instincts : la sauvagerie n'est pas au dehors, dans la nature, mais en l'être humain.