Un polar noir signé Marini
Entre trahison, vengeance et ambiance de film noir américain, Noir burlesque, le premier roman graphique d'Enrico Marini
L'un des plus grands dessinateurs actuels, Enrico Marini, signe Noir Burlesque, un somptueux et sensuel hommage au film noir américain des années 1950. Truands irlandais, mafia italienne, chantage, vol d’œuvres d’art et amour impossible : un scénario haletant servi par des planches somptueuses et un graphisme puissant.
Back to topUn polar hardboiled
Suite et fin de Noir Burlesque, ce dyptique qui rassemble tous les ingrédients nécessaires à un bon roman noir : des truands qui dégainent vite, des femmes fatales qui chantent du jazz, des types mystérieux derrière des stores vénitiens, des ventilateurs qui brassent un air moite tandis que le héros fume sa cigarette en buvant son wisky, le tout pimenté par un soupçon de sexe et de fusillades folles.
Avec Noir burlesque, Enrico Marini signe un roman graphique, et c’est un coup de maître !
Ce polar, inspiré par les films américains des années 1950, est sombre à souhait. Dans un univers où règnent le crime et la violence, des truands imposent leurs règles. À leurs ordres, de petites frappes dévouées ; à leur bras, des femmes fatales à la beauté renversante… et à l’ambition dévorante.
Back to topHommage au cinéma américain
États-Unis, années 1950. Slick attend Caprice dans sa chambre d’hôtel. Elle l’a trahi. Il veut se venger. Elle s’apprête à prendre un pistolet caché dans son sac...
Slick, gangster, ex-boxeur amateur, "gambler" de retour du front, cambriole une bijouterie. Les flics débarquent et le chauffeur censé l’attendre dehors se fait la malle. Slick ne parvient pas à s’emparer de tous les bijoux et contracte donc une dette à l'égard de Rex, son "employeur".
Caprice est la future épouse de Rex, une vedette de cabaret qu’il a tirée d’un mauvais pas et qui, en échange, lui appartient à vie. Il en a fait une star : une danseuse burlesque dans sa boîte de nuit, le Rex Night-club.
Caprice et Slick étaient amants avant le départ de ce dernier pour la guerre, mais Rex compte bien garder sa future femme, récupérer son argent et se débarrasser de ses ennemis...
Comme dans un vieux film de gangsters américain, Enrico Marini convoque une bande de malfrats et de femmes fatales pour un polar en noir et blanc... et rouge flamboyant.
Le Parisien Week-End
Le décor est planté ; l’histoire se déroule sans accroc, implacable. Enrico Marini travaille ses personnages, les pousse à la limite de la caricature, sans jamais les affadir.
Back to topUn graphisme noir
Mais l'auteur est aussi un dessinateur renommé et nous offre des planches somptueuses, entre noirceur et sensualité.
Le choix de la bichromie est puissant. Seule une touche de couleur, entre l’orange et le rouge sombre, illumine dans un équilibre parfait la présence des personnages féminins… ou le sang qui coule.
Une franche réussite. Un hommage étincelant d’Enrico Marini aux films noirs hollywoodiens.
Le Figaro
Le découpage et les cadrages très larges, des cases muettes aux pleines pages, donnent une dimension cinématographique à l’ensemble.
On regarde l’album autant qu’on le lit. L'auteur s'est d'ailleurs inspiré de nombreux films, séries et univers noir pour créer ce polar magnétique : Casablanca, Les Sentiers de la Perdition, L.A. Confidential, Quand la ville dort, Peaky Blinders...
Rendez-vous en librairie pour découvrir Noir Burlesque :
Bonne lecture !
Back to top