Le roman culte de Jim Fergus en BD
Plaidoyer pour la vie, ode à la nature ! Un premier tome somptueux, adapté de cette grande saga de la littérature américaine : Mille femmes blanches
Table des matières
Mille femmes blanches est une adaptation en bande dessinée du roman culte de Jim Fergus, Prix du premier roman étranger en 2000. Une œuvre engagée et puissante, qui s’inspire de faits réels et qui prône la liberté – celles des femmes comme celles des peuples natifs, les Indiens d’Amérique.
Back to topUn western sans arme
Mars 1875. May Dodd est conduite dans une pièce cossue de l’institut de santé mentale de Chicago, sanglée dans une camisole de force. La jeune femme apprend qu’à la suite d’une requête de sa famille, elle est internée pour dépravation et perversion sexuelle.
Sa « faute » ? Avoir quitté sa famille fortunée pour vivre avec l’homme qu’elle aime, d’un rang inférieur.
Pendant deux ans, May est enfermée et violentée. Un jour, on lui propose de participer à un programme gouvernemental : pour favoriser l’intégration du peuple cheyenne dans la société américaine, mille femmes blanches volontaires rejoindront le Nebraska pour y épouser un Cheyenne et lui donner un enfant. May accepte : sa liberté est à ce prix…
Back to topUne adaptation puissante
Lylian, Anaïs Bernabé et Hugo Poupelin signent une adaptation exceptionnelle de Mille Femmes blanches, une histoire inspirée de faits historiques, écrite par Jim Fergus. Lylian s’empare du récit et, avec une aisance stupéfiante, le fait sien.
Sa narration est fluide et parfaitement cadencée et ses personnages sont aussi convaincants qu’attachants.
Dès le premier tiers de ce tome 1, May consigne ses émotions, ses impressions ou ses rêves inavoués dans un carnet, et c’est à travers ce « journal » que la May intime nous est dévoilée.
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Plaidoyer pour la liberté
Le récit est ainsi un brutal rappel de la condition des femmes il y a un siècle et demi, dominées et méprisées par les hommes. May n’est pas de celles qui subissent, mais sa liberté a un coût : un exil chez les « sauvages », loin de son amant et de leurs enfants.
Au cours de son périple, elle découvre la force des femmes : la sororité. Le récit est porté par le graphisme délicat et majestueux d’Anaïs Bernabé : épuré dans l’asile, il est d’une précision et d’une justesse éblouissantes sur les paysages.
Le tout est magnifié par la mise en couleurs remarquable d’Hugo Poupelin. Une œuvre engagée et puissante, une ode à la vie et à la liberté !
Back to topEn librairie
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Bonne lecture
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