Un polar médiéval signé Thomas Gilbert
Un roman graphique captivant, entre croyances ancestrales et folie des Hommes, entre Le Nom de la Rose et Les Rivières pourpres !
Table des matières
La voix des bêtes, la faim des hommes est la nouvelle pépite graphique de Thomas Gilbert, l’auteur des Filles de Salem. L'auteur nous propose un polar médiéval intense, fantasmatique, ténébreux et féministe.
Back to topLa voix des bêtes, la faim des hommes
L’an mille, dans les Causses du Quercy. Comme tant d’autres à cette époque, Brunehilde est nomade. Elle parcourt les routes du royaume, faisant halte dans les villages pour proposer ses services, indifférente aux rumeurs qui l’accompagnent. Car Brunehilde est guérisseuse… et meneuse de loups.
Quand elle arrive dans cette vallée forestière du Sud-Ouest, elle constate avec effarement l’indigence des villageois, dévastés par la faim et la maladie. Elle apprend aussi que des enfants ont été sauvagement mutilés par « une bête cruelle » – un loup, assurément. Brunehilde refuse d’y croire : elle sait que, la plupart du temps, ce sont les hommes qui transgressent les lois du monde et tuent par plaisir ou par folie…
Back to topAprès les Filles de Salem
La voix des bêtes, la faim des hommes est un roman graphique sombre, intense et captivant. Dans une postface, Thomas Gilbert, précise qu'« avec ce livre, [il] espère clore un cycle […] sur la violence et l’injustice ».
Une nouvelle fois donc, après Les Filles de Salem et Nos corps alchimiques, l’auteur plonge dans l’âme humaine pour en extirper les tourments. Dévoilant ici « la part d’animalité enfouie en chacun·e de nous », il aborde, de manière plus générale, les rapports entre l’Homme et la nature, les croyances, la religion et la folie.
Le récit qu’il imagine est parfaitement maîtrisé, solidement documenté et porté par des personnages complexes soigneusement travaillés. À la puissance du scénario répondent une maîtrise graphique époustouflante et une mise en couleurs éblouissante, et c’est incontestablement une des forces de l’album.
Très vif, le dessin est également incroyablement expressif : les visages et les regards sont saisissants, traversés par une palette d’émotions. Et quand la folie se déploie dans des scènes fantastiques flamboyantes, on est tout à la fois captivé et effrayé. Un album magistral !
Back to topLisez en avant-première
Découvrez en avant-première les premières pages de La voix des bêtes, la faim des hommes de Thomas Gilbert :
Bonne lecture !
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