Sousbrouillard : une quête identitaire palpitante !
Un village perdu, un lac étrange, une dame mystérieuse… bienvenue à Sousbrouillard.
Il faudrait une première phrase pour démarrer une histoire, mais Sara ne dispose que d’un mot. Un nom de lieu, griffonné sur un morceau de tissu déchiré, c'est tout ce que lui a transmis la vieille tante qui l’a élevée. Ce n’est presque rien, mais c’est un début : « Sousbrouillard ».
Sara part à la recherche de ses origines, à la découverte de Sousbrouillard, village hors du temps qui se révèle être, derrière son rideau de pluie battante, un vivier de récits qui se croisent, s’attirent ou se rejettent.
Les habitants ne se livrent pas facilement. Certaines de leurs histoires sont déposées secrètement dans une chapelle ou profondément englouties dans un lac mystérieux. Chacun porte en soi sa propre fiction.
L’épais volume séduit aussi par la poésie des décors et des ambiances dessinés par Terkel Risbjerg. Mention spéciale à la pluie lourde et glaciale, omniprésente au début de l’album. On sent presque l’humidité s’échapper des pages.
Le Parisien
Sara observe et écoute. Elle se laisse entraîner dans l’aventure des lieux et de ses habitants jusqu’à en oublier sa propre quête, et c’est alors que son histoire commence à s’écrire.
Sousbrouillard est un récit choral, une comédie dramatique, un feel-good book mélancolique, une quête d’identité poétique et parfois un peu surréaliste...
Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg livrent à quatre mains une fable poétique et philosophique, qui révèle notre besoin irrépressible de raconter des histoires.
Pour patienter, voici les premières pages de Sousbrouillard :
Bonne lecture