Bellatrix : nouvelle planète des mondes d'Aldébaran
Un nouveau cycle des Mondes d’Aldébaran sur une étoile géante de la constellation d’Orion : Bellatrix ! Retrouvez l'interview de Leo.
Une nouvelle mission de nos héroïnes aux côtés de la flotte d’intervention de la galaxie, pour venir en aide à une société menacée par l’obscurantisme.
Animaux, flore, inventions scientifiques et techniques, vaisseaux spatiaux et moyens de transport, mais aussi vie quotidienne et relations intimes entre les personnages : bienvenue dans « Les Mondes d’Aldébaran » !
Back to topBellatrix - Episode 1
La flotte d’intervention de la galaxie, dont le but est de veiller à la sécurité et au sain développement des peuples peu évolués, s’inquiète pour la planète Bellatrix.
Alors qu’approchent des élections présidentielles décisives, les idées rétrogrades portées par un groupe obscurantiste et violent y gagnent du terrain, dans une société profondément fragilisée par une récente catastrophe.
Manon et Kim sont envoyées sur place avec pour mission de trouver et de protéger Narene Denver, candidate progressiste menacée de mort, et pour en apprendre le plus possible sur l’état d’esprit de la population.
Un seul impératif : se fondre dans le décor et rester incognito. Heureusement qu’elles peuvent compter sur le soutien technologique des Avarants, un peuple extraterrestre évolué qui coordonne la mission. Enfin… pour le moment !
Back to topPlonger dans l’imaginaire foisonnant de Leo !
Avec ce nouveau cycle et cette nouvelle planète, c’est un autre terrain de jeu qui s’ouvre pour l’imagination bouillonnante de Leo.
Si on retrouve les fascinantes créatures animales et végétales, qui sont une marque de fabrique de la série, c’est cette fois vers un monde moins développé que le nôtre que Kim et Manon sont envoyées.
La vie sur Bellatrix ressemble en effet à celle de l’Ouest américain de la fin du XIXe siècle (les avions en plus). La mission n’en est pas moins périlleuse !
D’abord parce que les méchants sont sans scrupules et bien organisés, mais aussi parce que des créatures mystérieuses aux étonnants pouvoirs semblent habiter les profondeurs des cavernes.
Et puis il y a les Avarants et les Actarodes, peuples extraterrestres très développés dont les intentions peuvent sembler ambiguës…
Un premier tome haletant, teinté de réflexions sur la notion de progrès technique, la liberté politique et le droit d’ingérence, pour inaugurer un nouveau cycle qui s’annonce passionnant !
Back to top"Le plus important pour moi, c’est d’abord l’aventure !"
Avec Les Mondes d’Aldébaran, Leo a donné naissance à une épopée de science-fiction originale, inspirée par la grande aventure, la curiosité de l’autre et un constant souci d’humanisme. L'auteur prend le temps de répondre à quelques questions sur ses mondes !
Les Mondes d’Aldébaran vont bientôt fêter leurs 30 ans. Comment voyez-vous ce chemin parcouru ?
C’est complètement fou ! Je n’avais évidemment pas idée au départ que cela durerait si longtemps. J’entends parfois certains auteurs exprimer leur lassitude à faire vivre pendant des années les mêmes personnages…
Pour moi, c’est le contraire : le plaisir est intact ! Je fais d’autres séries avec des coscénaristes et des dessinateurs mais, Aldébaran, je le fais seul depuis le début. C’est vraiment mon univers à moi. En réalité, je porte cette idée depuis avant même mon arrivée en France tout au début des années 1980. C’est vous dire…
Vous évoquez vos personnages… On retrouve dans ce nouveau cycle vos héroïnes Kim et Manon. Pouvez-vous nous parler d’elles ?
Quand j’ai entamé la série, une de mes seules certitudes était que je voulais un personnage principal féminin. C’était encore assez rare dans la bande dessinée. J’ai créé Kim, qui était au départ une adolescente, avec dès le départ l’idée d’en faire une femme indépendante, intelligente et débrouillarde. Manon est née plus tard, dans un univers parallèle… J’ai fait attention à ne pas en faire une Kim bis, et le personnage a pris ! Elle est devenue très importante et je l’ai gardée. J’aime beaucoup ces deux héroïnes et la relation qu’il y a entre elles.
Le succès de la série tient à ses personnages mais aussi aux thèmes et aux problématiques abordés : l’écologie, la politique, la violence…
Ces problèmes sont ceux de notre monde. J’introduis bien sûr dans mes histoires ma façon de penser et ma vision critique. C’est ce que faisaient déjà des écrivains de science-fiction qui m’ont marqué, comme Stanislas Lem ou les frères Strougatski. Mais ça évolue avec le temps.
La question écologique, par exemple, même si elle était déjà là au départ, est plus importante et surtout plus consciente aujourd’hui. Pour les méchants de mon univers, je me suis inspiré au début des dictatures que j’ai connues dans ma jeunesse au Brésil et dans d’autres pays d’Amérique du Sud.
Et je reste attentif à notre société, car malheureusement certaines choses se répètent de façon déconcertante. Je pense par exemple aux violences faites aux femmes.
Dans ce nouveau cycle, vous nous conduisez sur une planète qui évoque le Far West. Comment vous est venue cette idée ?
Le plus important pour moi, quand j’imagine un scénario, c’est d’abord l’aventure ! Entraîner le lecteur dans des univers fascinants et toujours le surprendre. Il ne faut pas se répéter ! Je ne sais pas trop d’où m’est venue cette idée d’un Far West un peu avancé techniquement (il y a par exemple des avions), mais ça m’a plu ! Ça m’a rappelé la série Trent, que nous avons faite avec Rodolphe.
Aldébaran, je le fais seul depuis le début. C’est vraiment mon univers à moi.
Leo
J’ai trouvé ça très amusant de mettre en scène mes personnages dans cet univers, et très plaisant de dessiner ces costumes, ces décors et ces chevaux… qui sont évidemment un peu hybrides, comme toutes les créatures des mondes d’Aldébaran.
Il y a aussi comme toujours des peuples non humains… Comment les créez-vous ?
J’essaie d’être un peu crédible : j’ai dans l’idée que les peuples évolués technologiquement le sont aussi politiquement. Ils sont donc moins violents, plutôt amicaux même… Mais ils défendent cependant leurs intérêts. Et il y a bien sûr les problèmes de communication, verbale ou non. Comment se comprendre ?
Dans cette histoire, il y a un peuple que l’on pourrait penser agressif, mais qui est en réalité plutôt bizarre. On comprendra pourquoi dans les prochains tomes.
Back to topEn librairie
Retrouvez l'ensemble des aventures de Kim et Manon en librairie, et en avant-première les premières pages de Bellatrix :
Bonne lecture !
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