Pico Bogue Drôle de famille avec Alexis Dormal et Dominique Roques

Par l'équipe Dargaud

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Pico Bogue est un nouveau héros de papier, un petit garçon qui déclenche les rires et l’émotion aussi sûrement qu’avant lui des Mafalda, Charly Brown ou le Petit Nicolas.


 Ses créateurs, Dominique Roques et Alexis Dormal, lèvent le voile sur la création et les coulisses de ce phénomène.

 

Comment vous est venue l’idée de cette série ?

 

Dominique : Nous aimons les mondes de Charly Brown, Calvin et Hobbes, Mafalda. C’est d’eux que nous est venue l’idée de cette série. Et puis Alexis est dessinateur. Il devait donc avoir matière à dessiner. Et comme j’avais accumulé, depuis des années, des notes, des réflexions, des impressions, je les lui ai données. Il a fallu des mois pour passer de la préhistoire de ces notes à la vie quotidienne actuelle de Pico Bogue.

 

Alexis : Je me suis tout de suite senti bien dans les textes de ma mère. Sans doute parce qu’on partage les mêmes idées sur la vie. Du coup, chercher l’univers graphique de Pico Bogue, c’était trouver un style qui me représente entièrement.

 

À contre-courant du marché actuel de la bd, vous avez choisi de nous livrer un condensé de fraîcheur, d’humour fin et de poésie. Qu’est ce qui explique cette démarche ?

 

Dominique : Le monde de Pico est le nôtre. Pas celui qui nous est imposé du dehors. Mais celui que nous voulons. Evidemment, je sais bien que nous le construisons avec ce qui nous est imposé dehors. Tout de même… nous en faisons ce que nous voulons. Je veux dire que nous ne nous sommes mis ni dans le courant ni à contre-courant de la BD actuelle ou de son marché. Nous nous sommes posés à côté des autres. J’aime tous les genres s’ils sont frais, humoristiques et poétiques.

 

Dans quelle mesure vos gags ont-ils été inspirés par le réel ? Quelle est la part d’autobiographie dans cette œuvre ?

 

Dominique : C’est autobiographique dans le sens où le monde réel me porte à sourire, à pleurer, à gueuler comme Ana Ana et Pico. Parfois c’est absolument autobiographique (par exemple la lecture de “La petite fille aux allumettes” qui fait pleurer la mère de Pico.)

 

Alexis : Oui, je me souviens avoir bien ri quand ma mère à fondu en larmes !.... Maintenant je passe pour un vrai salaud. Passons à la question suivante.

 

À la lecture de vos pages, on pense au meilleur du strip, Peanuts, Calvin & Hobbes bien entendu, Mafalda aussi. Pouvez-vous nous parler des influences qui ont guidé la création de cet album ?

 

Dominique : J’aime tous ceux que vous citez. Mais j’ai aussi fait mon éducation avec Franquin, Goscinny et Uderzo, Sempé (énormément) et bien d’autres dont les plus récents : Ferri et Larcenet. Et il y a Bretécher et F’murrr. Et la joie de vivre de Geluck. Et je pourrais continuer…

 

Alexis : Et je continue : en plus des artistes cités par maman, il y a des auteurs et illustrateurs tels qu’Art Spiegelman, Ian Falconer, Harry Bliss, Edward Sorel, Charles Addams, Voutch… Et puis, pour m’aider dans la couleur, des bouquins d’aquarelles d’Hopper, Homer, Sargent et Delacroix sont toujours ouverts sur ma table de travail.

 

Pico comme sa petite sœur s’inscrivent d’ailleurs dans la lignée de tous ces “enfants intelligents“.

 

Dominique : Des enfants intelligents ? Bien sûr qu’ils sont intelligents, mes enfants ! Non mais !

 

Rodolphe Lachat

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