Les Racines du Chaos T1
Les Racines du Chaos - Lux - T1
Résumé : Mars 1953. Alexander marche dans les rues de Londres. À sa main, une sacoche contenant la bombe qu'il va jeter sur le maréchal Tito, lequel effectue une visite controversée en Grande-Bretagne. L'histoire d'Alexandre commence quelque mois plus tôt, quand sa mère, renversée par une voiture, est tuée sur le coup. Décidé à comprendre comment, alors qu'elle était internée dans une institution pour vieilles personnes perdant la tête, elle a pu se retrouver si loin de chez elle, Alexander est pris dans un engrenage terrible qui le voit aux prises avec les services secrets britanniques et des royalistes serbes, un engrenage qui le pousse à se rendre sur l'île de Majorque pour, finalement, se retrouver quelques mois plus tard sur les quais de la Tamise, une bombe à la main...
L'avis des journalistes :
Manuel Picaud - Auracan
"Ce diptyque dense et très bien écrit intrigue dès son entrée en matière. Une fois commencé, il est difficile de ne pas succomber à cette enquête troublante au cœur de la géopolitique des années 50 et des conflits internes de la Yougoslavie. Le scénariste espagnol renommé prend le temps de tisser sa toile et fait monter la pression dont il faudra évidemment attendre le dénouement dans le second tome. Il est à nouveau associé – comme dans Les Serpents aveugles (Dargaud, collection Long courrier) – au dessinateur Bartolomé Segui originaire de Majorque. Celui-ci réussit parfaitement par son trait sombre et gras, ses visages typés, ses couleurs directes à reconstituer l’atmosphère pesante voire angoissante dans la capitale britannique brumeuse. Décidément la bande dessinée espagnole recèle de véritables trésors !"
Gilles Ratier - BDZoom "L’atmosphère pesante et angoissante de ce scénario, prenant et surtout fort bien écrit, est parfaitement mise en images par le trait sombre et très illustratif du dessinateur Bartolomé Segui (originaire de Majorque) ; comme ce fut le cas lors de leur précédente association sur « Les Serpents aveugles », chez le même éditeur, dans la collection « Long courrier ». Quand on vous disait que la nouvelle école espagnole n’avait pas fini de nous surprendre !!!"