Blaise Guinin
Scénario - Dessin
Blaise Guinin est né le 1er mars 1986 à Épinay-sur-Seine, en banlieue parisienne. Aîné d'une fratrie de quatre enfants (deux frères et une soeur), il passe une bonne partie de son enfance et de son adolescence en Seine-et-Marne. Ayant toujours eu un petit coup de crayon et l'envie de raconter des histoires, il songe dès le plus jeune âge à se tourner vers la bande dessinée, média qui lui permet d'allier ses deux passions.
En 2004, il obtient un baccalauréat général. Après un passage à la fac et quelques petits boulots, il se lance à son compte en tant qu'illustrateur et scénariste. N'ayant pas de formation artistique, il tente sa chance en parfait autodidacte. Publiant tout d'abord sur Internet pour se faire la main, il se professionnalise en réalisant des illustrations pour des entreprises et des particuliers.
Alors qu'il vient de fêter ses 24 ans, il apprend qu'un de ses projets de bande dessinée est accepté par Casterman. Ainsi sort "En attenant que le vent tourne" (2011), une histoire où des enfants, livrés à eux-mêmes, s'engagent un peu malgré eux dans un conflit féroce.
Il enchaîne avec "Georges et la Mort" (12bis, 2011) une fable poétique dans laquelle il imagine la rencontre entre la faucheuse et Georges Brassens : la Mort, tombée amoureuse des chansons de l'homme, décide de l'épargner et de lui accorder un sursis.
Pour ces deux premiers albums, Blaise réalise textes et dessins, et confie les couleurs à son frère, Robin.
Enfin, en 2014, il signe "Quatre couleurs" (Warum-Vraoum), un livre-concept de 140 pages, réalisé entièrement au stylo BIC (le vrai), racontant l'histoire d'un étudiant cynique et manipulateur qui finit par s'embourber dans ses propres mensonges. Cet album est sélectionné pour le prix du polar SNCF 2015.
Sans pour autant être de gros succès, ses trois premiers albums ont toujours reçu un bon accueil critique.
Blaise a envie de s'essayer à un genre un peu plus fantastique et humoristique, il décide donc de changer de cap et d'écrire pour la jeunesse. Il adopte alors un ton plus léger et décalé. Pour la première fois, il se lance dans une série, ce qui lui donne la possibilité de développer un univers plus vaste. Ainsi naît "POL" (Dargaud, 2016) dont le personnage principal lui a été inspiré par une marionnette qu'il avait étant enfant.