Les Âges perdus : les grains de la discorde

En l’an mille, l’humanité a été décimée et renvoyée à l’âge des cavernes. Puis elle a refait surface, tant bien que mal...

Les clans survivants se sont organisés pour occuper à tour de rôle les territoires de chasse et de cueillette, tentant d’échapper à des prédateurs plus forts et plus féroces qu’eux.

Parmi ces nomades apeurés, Primus est dépositaire de bribes de savoir de temps plus heureux, et rêve pour les siens d’une existence moins précaire. Mais ses projets remettent en cause l’ordre établi et les coutumes...

Sa fille Elaìne saura-t-elle reprendre le flambeau ?

Sur un solide fond de vérité (pré)historique, le scénariste Jérôme Le Gris et le dessinateur Didier Poli lancent ici une uchronie qui s’annonce grandiose. Derrière ce récit rétro-apocalyptique se cachent des questions bien contemporaines ainsi qu'une réflexion sur notre histoire.

Sédentaires ? C'est dans l'air !

Elle est peut-être moins glorieuse que l’écriture, moins flamboyante que la roue ou la métallurgie... mais s’il y a une « invention » qui a permis à l’Homme de prospérer, c’est bien l’agriculture.

Un équilibre va être cassé avec leur sédentarisation. Du fait d’une agriculture et d’un élevage locaux, des guerres vont surgir entre les clans, ne serait-ce que pour défendre un territoire. Notre histoire raconte tout cela.

Didier Poli pour l'Immanquable

Faire pousser sa subsistance, c’est pouvoir s’établir, bâtir des villages... et abandonner cette existence errante et chiche qui est le lot des peuplades des Âges perdus. En parvenant à cultiver la céréale qu’il appelle l’engrain, Primus pense avoir trouvé le moyen d’offrir cette chance à ses semblables. Les événements vont en décider autrement !

Réussir à faire de ces modestes épis la clé d’un récit aussi haletant : voilà le sacré tour de force qu’accomplissent Jérôme Le Gris et Didier Poli !

Et pour découvrir les premières pages des Âges perdus de Didier Poli et Jérôme Le Gris :

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