Interview d'Alexandre Clérisse
Pouvez-vous nous parler de l'histoire du one-shot Trompe-la-mort ?
C'est une histoire vraie. Mon grand-père me racontait quand j'étais petit sa vie pendant la guerre. Il était clairon dans l'armée et durant les combats, ses chefs lui ont demandé d'enterrer son clairon de peur d'être repérer, le clairon en cuivre brillait trop au soleil... Peu de temps après, ils ont été fait prisonniers... J'ai imaginé que l'instrument était toujours enfoui là-bas et qu'un grand-père comme le mien revenait longtemps après le chercher. C'est un prétexte qui permet au personnage de retrouver ses souvenirs. Il y a deux niveaux de lecture : le présent, avec le grand-père et sa petite-fille qui l'aide dans sa recherche du clairon et le passé, où l'on découvre les circonstances et les raisons de la cachette du clairon.
Est-ce que le succès rencontré avec Jazz Club, votre 1er album publié, a changé quelque chose dans votre manière de travailler ?
Après la sortie de l'album, j'ai rencontré des lecteurs, j'ai découvert leur avis sur Jazz Club, ce qu'ils avaient aimé et pourquoi. J'ai vu vers quoi je pouvais tendre en fonction de mes envies et des retours des gens. Pour Trompe-la-mort, je suis vraiment content car mon grand-père sera ravi de voir son histoire en images.
Voici un dessin réalisé par Alexandre Clérisse à la tablette graphique lors du Festival d'Angoulême en janvier 2009
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